Port globulaire, compact. Aiguilles vert clair brillant, coloration automnale rousse.
association dans les plates-bandes, isolé, rocailles
Port globulaire, compact.
L'écorce, brun rougeâtre et luisant à l'état jeune, devient rapidement fibreuse. Avec l'âge, elle se sépare en longues lanières étroites, longitudinales, brun grisâtre et plates. Parfois, les lanières s'enroulent autour du tronc.
Nombreux rameaux aplatis.
Cônes à pollen préformés, à mesure qu'ils vieillissent, commencent à jaunir, passent au brun pâle et forment l' « écorce » des rameaux ou des tiges jusqu'à ce qu'elles fendent, exposant ainsi la véritable écorce brun rougeâtre foncé qui se développe en dessous.
Les petites feuilles, vert clair brillant, rousse l'automne, squamiforme, sont portées en paires alternes. Les feuilles des surfaces inférieure et supérieure des pousses présentent la forme d'un bouclier, le centre de chacune d'elles porte un petit gland. Elles sont imbriquées à la base de chacune des paires des feuilles latérales suivantes, lesquelles ont la forme d'une carène. Ensemble, les paires de feuilles couvrent les petites pousses qui se ramifient souvent pour former des rameaux mixtes aplatis. Les rameaux mixtes plus âgés des pousses foliées deviennent sénescents, elles jaunissent puis virent au brun orangé en octobre et tombent. Les pousses plus fortes, à partir desquelles les rameaux mixtes se ramifient, tendent à porter des feuilles en paires, plus pointues.
Il n'y a pas de fructification.
L'enracinement est superficiel et la transplantation facile.
On trouve le thuya de l'Est dans les sols humides, alcalins à neutres, qui recouvrent les assises de roche calcaire le long des cours d'eau ou dans les endroits marécageux. Préfère le soleil, mais supporte la mi-ombre. S'adapte à tous les sols, mais un sol calcaire lui convient mieux. Un terrain humide lui est favorable. Demande une bonne humidité atmosphérique. Cette plante indigène ne demande une protection que dans les situations difficiles et les premières années après la plantation
Très utilisé en haie, écran ou brise-vent de grande taille, ou en association dans les massifs. Planté parfois en isolé, on lui préfèrera cependant les végétaux plus décoratifs.
Résiste à la pollution.
Sensible au cerfs de Virginie.
Son pollen est allergène. La taille est inutile. Le thuya de l'Est a un appareil racinaire au chevelu très denses, il préfère les sols humides, et il contribue à stabiliser les rives des cours d'eau, des rivières et des lacs.Le thuya convient à merveille aux haies, peut servir d'écran visuel et il ajoute une certaine diversité aux brise-vent.Le thuya occidental fait partie de la famille des cyprès (Cupressaceae) et non de la famille des pins (Pinaceae) comme les autres conifères. Le nom « cèdre » n'est pas vraiment approprié, étant donné qu'il s'agit du nom d'arbres du genre Cedrus (Pinaceae), comme le « cèdre du Liban » (Cedrus libani A. Rich.). On attribue au thuya occidental de nombreux autres noms communs : thuya de l'Est ou cèdre blanc sont les plus connus. Supporte très bien la taille, notamment lorsqu'on l'utilise en haie. Étant donné que le duramen de cet arbre est extrêmement durable, ses branches servent à fabriquer des poteaux, des pôles et des piquets de clôture. Son bois sert également à fabriquer des panneaux, des planchers, des bardeaux, des bardages de bateaux et, en raison de son arôme et de ses qualités de répulsif à papillons nocturnes, des coffres et des placards.
Le thuya de l'Est constitue une couverture hivernale très importante pour le cerf de Virginie, et il entre dans l'alimentation des petits mammifères et des oiseaux. Sa graine est l'aliment préféré du chardonneret des pins.