Port colonnaire ,compact et étroit. Feuillage vert émeraude. Croissance moyenne.
association dans les plates-bandes, groupe, haies, isolé
Port conique, étroit, très régulier.
L'écorce, brun rougeâtre et luisant à l'état jeune, devient rapidement fibreuse. Avec l'âge, elle se sépare en longues lanières étroites, longitudinales, brun grisâtre et plates. Parfois, les lanières s'enroulent autour du tronc.
Comme il a déjà été mentionné, les pousses se ramifient souvent, mais à partir des aisselles des feuilles, sans former de bourgeons écailleux. La croissance et le développement des nouvelles paires de feuilles aux extrémités des pousses s'arrêtent tout simplement à la fin de la saison de croissance. L'hiver, les points responsables de la croissance apicale (méristèmes apicaux) sont protégés par les dernières paires de feuilles. Le printemps suivant, la croissance reprend simplement où elle s'était arrêtée. Les dernières feuilles de la saison précédente poussent un peu, et de nouvelles feuilles et pousses commencent à se former. Étant donné qu'il n'y a pas de marques sur les pousses (aucune cicatrice de bourgeon), il est impossible de quantifier la croissance au cours d'une année donnée. Le thuya occidental ne produit pas de bourgeons, c'est pourquoi toutes les branches sont néoformées (on les connaît sous le nom de branches sylleptiques
Cônes à pollen préformés, à mesure qu'ils vieillissent, commencent à jaunir, passent au brun pâle et forment l' « écorce » des rameaux ou des tiges jusqu'à ce qu'elles fendent, exposant ainsi la véritable écorce brun rougeâtre foncé qui se développe en dessous.
Les petites feuilles, vert émeraude toute l'année, squamiforme, sont portées en paires alternes. Les feuilles des surfaces inférieure et supérieure des pousses présentent la forme d'un bouclier, le centre de chacune d'elles porte un petit gland. Elles sont imbriquées à la base de chacune des paires des feuilles latérales suivantes, lesquelles ont la forme d'une carène. Ensemble, les paires de feuilles couvrent les petites pousses qui se ramifient souvent pour former des rameaux mixtes aplatis. Les rameaux mixtes plus âgés des pousses foliées deviennent sénescents, elles jaunissent puis virent au brun orangé en octobre et tombent. Les pousses plus fortes, à partir desquelles les rameaux mixtes se ramifient, tendent à porter des feuilles en paires, plus pointues.
Parfois, les extrémités foncées de certaines des petites pousses ressemblent à des bourgeons, mais il s'agit de cônes à graines ou de cônes à pollen préformés. Très tôt au printemps, ces derniers s'ouvrent, soit pour exposer les extrémités des ovules pour la pollinisation, soit pour expulser le pollen. Les cônes à pollen se recroquevillent alors et demeurent sur les pousses pendant de nombreux mois. Les cônes à graines continuent à croître, deviennent des structures vertes et droites au cours de l'été et passent du jaune verdâtre au brun orangé en octobre lorsque les écailles opposées du petit cône (de 7 à 15 mm de longueur) toujours droit se séparent un peu pour libérer la graine. Les graines ne présentent pas d'ailes à une extrémité comme la plupart des autres espèces de conifères, mais des ailes latérales se déploient de chaque côté de la graine allongée.
L'enracinement est superficiel et la transplantation facile.
On trouve le thuya de l'Est dans les sols humides, alcalins à neutres, qui recouvrent les assises de roche calcaire le long des cours d'eau ou dans les endroits marécageux. Préfère le soleil, mais supporte la mi-ombre. S'adapte à tous les sols, mais un sol calcaire lui convient mieux. Un terrain humide lui est favorable. Demande une bonne humidité atmosphérique. Cette plante indigène ne demande une protection que dans les situations difficiles et les premières années après la plantation
Très utilisé en haie, écran ou brise-vent de grande taille, ou en association dans les massifs. Planté parfois en isolé, on lui préfèrera cependant les végétaux plus décoratifs.
Résiste à la pollution.
Sensible au cerfs de Virginie.
Son pollen est allergène. Le plus souvent, la taille est inutile. Le thuya de l'Est a un appareil racinaire au chevelu très denses, il préfère les sols humides, et il contribue à stabiliser les rives des cours d'eau, des rivières et des lacs.Le thuya convient à merveille aux haies, peut servir d'écran visuel et il ajoute une certaine diversité aux brise-vent.Le thuya occidental fait partie de la famille des cyprès (Cupressaceae) et non de la famille des pins (Pinaceae) comme les autres conifères. Le nom « cèdre » n'est pas vraiment approprié, étant donné qu'il s'agit du nom d'arbres du genre Cedrus (Pinaceae), comme le « cèdre du Liban » (Cedrus libani A. Rich.). On attribue au thuya occidental de nombreux autres noms communs : thuya de l'Est ou cèdre blanc sont les plus connus. Supporte très bien la taille, notamment lorsqu'on l'utilise en haie. Étant donné que le duramen de cet arbre est extrêmement durable, ses branches servent à fabriquer des poteaux, des pôles et des piquets de clôture. Son bois sert également à fabriquer des panneaux, des planchers, des bardeaux, des bardages de bateaux et, en raison de son arôme et de ses qualités de répulsif à papillons nocturnes, des coffres et des placards.
Le thuya de l'Est constitue une couverture hivernale très importante pour le cerf de Virginie, et il entre dans l'alimentation des petits mammifères et des oiseaux. Sa graine est l'aliment préféré du chardonneret des pins.